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![Metherlance Nastasie Desmeple [Terminé] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: Metherlance Nastasie Desmeple [Terminé] ![Metherlance Nastasie Desmeple [Terminé] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Ven 10 Déc - 2:28 | |
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Metherlance Nastasie Desmeple![Metherlance Nastasie Desmeple [Terminé] Sanstitre1wu](https://2img.net/r/ihimizer/img641/3519/sanstitre1wu.png)
Parce qu'on veut tout savoir
- Ton age : 23 ans
- Tes origines : Roumaines et françaises
- Date et lieu de naissance : Le 22 juillet 1987, à Slobozia.
- Ton groupe : I don’t believe in love
- Statut civil : Célibataire
Et qu'on est très curieux
Au premier abord, Metherlance semble être une jeune fille très réservée et timide. Et, après tout, c’est un peu le cas. Elle est extrêmement renfermée sur elle, à vrai dire : Dès qu’on aborde des questions trop personnelles, elle se ferme comme une huitre et impossible de lui faire desserrer les dents. Au final, la plupart des gens la classe parmi les personnes énigmatiques et snobes.
Pourtant, c’est bien mal la juger. Metherly n’a aucune confiance en elle et semble douter de tout. Son esprit semble en permanence torturé et il n’est pas rare qu’elle s’emporte dans des réflexions philosophiques très poussées sur la vie, l’être humain, la conscience… Son apparence donne l’impression d’une personne fragile, et pour une fois ce n’est pas trompeur : Elle semble prête à se briser au moindre frôlement, son teint pâle et sa presque maigreur sont assez impressionnants, en particulier la première fois qu’on la voit.
A la première rencontre, la jeune femme ferra tout pour mettre une certaine distance entre elle et vous : ne soyez pas inquiet pour si peu, elle demeure tout de même quelqu’un qui a de la conversation, et sur ses lèvres semble toujours flotter un pâle sourire, comme s’il était là par défaut, puisque bien des fois il vous paraitra bien triste.
N’allez pas croire que c’est un fantôme ambulant ! Bien qu’elle soit souvent nostalgique, Mathy fait de gros efforts pour paraitre plus joyeuse, enjouée. Mais son tempérament naturel revient vite au galop : Calme et posée, elle préfère de loin une après midi sous un arbre à lire plutôt qu’une escapade en pleine savane ! Mais, que fait-elle donc à Johannesburg, me direz-vous ? Tout ceci sera expliqué dans l’histoire, patience…
Elle met un point d’honneur à être à la page sur toutes les nouvelles informations : Il n’est pas rare de la voire feuilleter le journal, de bon matin. Son avis est presque toujours murement réfléchit, mais elle aime pouvoir découvrir celui des autres à travers des conversations, fusent-elles longues ou brèves.
Depuis quelques années, le sommeil a tendance à la fuir : Plus le temps passe, et plus son insomnie devient importante. Au jour d’aujourd’hui, il est exceptionnel qu’elle arrive à dormir 5h, en témoigne les cernes figées sur son joli visage pâle. C’est au long de ces nuits que Metherlance se laisse aller à son passe temps préféré : l’écriture. Cependant, elle garde ses cahiers pour elle et ne les fait lire à personne. Sans doute à cause de la noirceur de ses textes… Depuis toute petite, elle est passionnée par la poésie et ne se lasse pas de lire des ouvrages dans différentes langues afin de découvrir une nouvelle merveille en prose.
Quelques rares fois, il arrive qu’elle se lâche totalement. Mais dans ce genre de situation, les gens prennent souvent peur. En effet, Methy change totalement de comportement : de calme et réfléchie, elle passe à hyperactive et désordonnée. Ses phrases n’ont un sens que pour elle, et elle enchaîne les actions irresponsables et dangereuses. Pourquoi ces « crises » ? Elle ne saurait l’expliquer, sans doute à cause de l’accumulation de toutes ses pensées qu’elle garde jalousement pour elle, sans jamais les dévoiler.
Son physique aussi peut parfois être effrayant : Sa peau est très pâle,d'une teinte presque maladive. Comme dit précédemment elle possède des cernes violacées de plus en plus marquées. Sa silhouette est sans doute trop mince, mais elle ne contrôle pas vraiment son estomac, et celui-ci refuse rapidement la nourriture. Ainsi, elle n'a pas vraiment de formes. Cependant, un certain charme se dégage de Metherly : On ne saurait expliquer d'où il vient, mais chacun est d'accord sur ce point. Ses cheveux sont longs, noirs et légèrement bouclés, beaux malgré le peu de soin qu'elle leur accorde. Cependant, le détail le plus flagrant chez elle est sans aucun doute ses yeux : Ils sont d'un bleu impressionnant, tantôt océan, tantôt azur. Ils ne sont pas expressifs pour autant, et même si ils en captivent plus d'un, il est difficile de lire en elle...
Car c'est sur, t'as une vie géniale
Ma vie ? Je suis le genre de personnage qui croit avoir tout vécu à seulement 23ans. Et qui, par la même occasion, n’a pas vraiment envie d’en voir plus… Je suis née en Roumanie, dans le pays natal de ma mère. Mon père ? Oh, ne me faites pas parler de lui ! Un français venu s’amuser pendant ses vacances, qui a engrossé ma mère et qui s’est enfuit une fois la fête finie. Je crois qu’il s’appelle Jean.
N’ayant connu que l’amour maternel, je n’ai jamais manqué de rien, étant enfant. J’étais aimée, même si la vie n’était pas rose tous les jours, entre les dépressions de ma mère, ses périodes de chômages, son alcoolisme et ses petits-amis étranges. Je n’ai manqué de rien, vraiment. A l’école, j’étais une élève studieuse, quoi que solitaire, ayant une seule et unique amie : Elle s’appelait Sarah. Et quelle amie ! Je n’en aurais jamais voulu d’autre. Nous étions inséparables, toujours l’une chez l’autre, à tout partager. Elle était mon bien le plus précieux, j’avais enfin quelqu’un à qui me confier, et je ne me gênais pas.
Comme ces moments me paraissent heureux ! Mais terriblement loin.
Le temps passait, je grandissais, mais elle était toujours à mes côtés. La plus fidèle amie qu’on puisse avoir, je ne voyais que par elle, au grand agacement de ma génitrice ! L’adolescence arriva, avec les conflits parentaux qui s’en suivent. Rien de bien méchant en soit, même si mon tempérament était à l’époque bien fougueux. Lors d’une dispute particulièrement violente avec ma mère, pour une raison que j’ai oublié, tant elle était futile, je partis de chez moi en claquant la porte. Pour aller où ? Facile à deviner : Je courus jusque chez Sarah. Entre nous, pas de manière : Je ne frappais pas à sa porte, et grimpais grâce à l’échelle directement à sa fenêtre.
Mais cette nuit là, il y avait quelque chose de différent. Pourtant, rien ne semblait avoir changé. En m’entendant toquer à sa vitre, elle se précipita pour m’ouvrir, à la fois ravie et inquiète. Rapidement, je lui expliquai l’histoire et elle me réprimanda pour ma mauvaise conduite. Cela me fit sourire. Elle était toujours comme ça, attentive et prévenante. C’était pour ça que je l’appréciais tant.
Comme d’habitude, nous avons discuté une bonne partie de la nuit. Comme d’habitude, j’ai finalement dormi chez elle. Comme d’habitude, nous sommes allées nous coucher ensemble. Mais à partir de là, tout a basculé. Peut être était-ce à cause de la dispute, de l’adolescence, du temps… Toujours est-il qu’avant même d’avoir compris ce que je faisais, mes lèvres se retrouvèrent sur celles de Sarah. D’abord toutes les deux choquées, la gêne et l’incompréhension se transformèrent vite en passion. Doucement, tout doucement, j’étais tombée amoureuse de mon amie d’enfance. Je n’avais rien vu venir, mais c’était tellement évident, après tout !
S’en suivirent les 5 plus belles années de ma vie. Mes jours et mes nuits étaient éclairés par son image, son sourire. Nous passions encore plus de temps ensemble, sans se méfier du lendemain : Rien d’autre n’avait d’importance que le fait d’être toutes les deux. On avait beau grandir, nos âmes enfantines ne s'envoleraient jamais. On avait beau se quereller, nous savions que notre amour resterait intact. Les promesses que nous nous étions faites étaient valables pour l'éternité. Les autres faisaient preuve de méchanceté à notre égard, aveuglés par leur jalousie puérile ; car contrairement à eux, nous ne nous contentions pas d'exister, nous vivions. Enfermées dans notre bulle sentimentale que rien n'aurait pu transpercer, pas même les regards assassins ; nous avancions. Compatibles. Chimiquement complémentaires. Indissociables, c'était la définition de notre histoire. Cupidon a fait des heureux, ses flèches avaient ensorcelé les deux bonnes cibles.
Mais un jour, tout bascula de nouveau. Et les choses prirent une tournure bien différente. Tout ça à cause d’un stupide accident de voiture. Sarah s’était faite percutée. C’était grave, certes, mais pas mortel. Elle avait pourtant passé deux jours en soin intensif, les transfusions tachant de ramener à la normal son volume de sang.
Jamais je ne leur pardonnerais. « Nous somme désolés ». Mais ils n'étaient pas désolés. C'était leur travail. Ils avaient merdé. Cela leur arrive assez souvent, au final, d'être confrontés à un échec, de voir la vie de leurs patients glisser entre leurs doigts malgré tous leurs efforts. Qu'ils soient en partie responsables, ça ne change pas grand chose.
Sarah n’était pas morte non. Mais c’était bien pire. Un fichu rhume… C’est ce qu’on avait toutes les deux pensé, au début. Mais la rechute avait été trop brusque, trop importante pour que cela paraisse normal. Une seule prise de sang avait tout fait sombrer : Nos espoirs, nos rêves, nos projets… Notre avenir ensemble. Tout ça à cause de ce foutu sang transfusé qui c’était révélé séropositif. Tu n’osais même plus me toucher après ça. Nous devions être trop heureuses, toutes les deux. Trop heureuses pour ce à quoi j'avais droit, j'ai dû épuiser mes maigres quotas tout d'un coup, brûler toute mes cartouches sans même le savoir. Mais je vous assure, je vous promets que ces cinq années qu’on a eu ensemble, avant tout ça, et même après… ont été les plus belles années de toute mon existence. Grâce à elle. Parce qu’elle m’a donné tellement. Parce que je l’aimais tellement. Et parce que ça a été si court… Parce que grâce à elle, ça a été tellement plus que tout ce que je méritais d’avoir.
Plus le temps passait et plus son état empirait. Je ne supportais plus de la voir comme ça. Sa souffrance quotidienne était mon supplice, elle le savait aussi bien que moi. C’est pour ça qu’un jour, sans prévenir, elle disparu. Aucun mot, aucun indice sur l’endroit où elle était partie. Il n’y avait plus que moi et le vide immense qu’elle avait laissé. Evidemment, je fis tout pour la retrouver, mais tous mes efforts furent vains… Après un an de recherche, je reçu enfin un signe de sa part ! Une simple lettre, écrite d’une main tremblante, qu’elle n’avait même pas pris la peine de signer.
« Ma Meth’, mon amour…
Je devais partir, je ne pouvais pas rester, comme une idiote, je devais disparaître de ta vie aussi tôt que possible, pour que tu m'oublies, et j'espère que tu m'as bien oublié, que tu n'as même pas pris la peine de pleurer, car je ne mérite pas tes larmes, ni ta colère, ni tes pensées.
Je prierai pour que tu sois heureuse.
C'est la moindre des choses que je puisse faire, après toutes les souffrances que je t'ai apportée, pour essayer de racheter le préjudice que je t'ai fait par le simple fait de t'avoir connue. D'avoir osé t'aimer. Je n'en avais pas le droit. Je sais.
Et je n'en ai toujours pas le droit. Je sais. Je sais, je sais, je sais. Mais, juste une fois, juste une dernière fois, laisse-moi te le dire. Laisse-moi te le dire une dernière fois. Et crois-moi. S'il te plaît, crois-moi, si tu ne crois à rien d'autre. Juste à ça.
Parce que je t'aime.
Je t'aime, bordel. Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime.
Pardonne-moi. Pour ça. Pour tout.
Je t'aime. »
Et là, j’avais compris. J’avais compris que mon si bel ange s’était finalement envolé, que la maladie avait fini par gagner. Que même notre amour n’avait pas été assez fort pour la sauver.
J’ai bien failli sombrer dans la folie. Je ne supportais plus la simple vision de ma maison, tout me rappelait son absence, notre vie à deux… Je suis partie. J’ai tout abandonné pour partir en Angleterre. C’était notre projet, de vivre là bas… Elle était le fantasme dont mon corps n'avait même jamais osé rêver dans l'abandon de mes nuits les plus agitées. C'était ça mon bonheur. C'était elle.
Après des années de silence, ma mère craqua, ne supportant plus de me voir dans cet état lamentable. C’est comme ça que j’ai atterri ici, à Johannesburg. Un voyage qui est supposé me sortir de cet état de torpeur dans lequel je suis plongée depuis la mort de Sarah.
Et maintenant, qu’en est-il de moi ? Mes yeux sont épuisés de l'avoir tant rêvé. Elle a laissé un vide, un immense vide derrière elle. Un manque, irréversible. Alors le soir, je me couche l'esprit remplie d’elle, de nous. J'enfouis mon visage dans ses vêtements afin de la ressentir encore un peu, mais l'odeur reste éphémère. Je vais jusqu'à retourner toutes les poches pour espérer la retrouver mais je ne respire plus que l'absence. Je remonte les draps par-dessus ma tête, m'enfouis entièrement dans cette chaleur qui se diffuse, se propage, ferme les yeux et me serre contre l'oreiller comme je voudrais me serrer encore une fois contre elle. Je cherche son odeur, la douceur de sa peau, la chaleur de son corps et parfois j'en frissonne. Je la voudrais de nouveau, je la voudrais partout, partout où elle n'est pas et où je la sens pourtant.
Metherly![Metherlance Nastasie Desmeple [Terminé] Zooeydeschanel9821](https://2img.net/r/ihimizer/img687/5089/zooeydeschanel9821.jpg)
Après, on arrête de t'embêter, promit !
- Le code du règlement : Ok ^^
- Ton age : 18 ans
- Ton avis :
C’est l’aut’ timbrée qui m’a forcé à m’inscrire Il est beau <3
- L'avatar utilisé : Zooey Deschanel
- Quand sera tu là : Vu ma nolifité… Tous les jours ?
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Dernière édition par Metherlance Desmeple le Sam 11 Déc - 0:49, édité 5 fois |
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